Qui sommes-nous ?
LE SYNDEAC, EN QUELQUES MOTS
Engagé depuis plus de 50 ans dans la promotion et la défense du spectacle vivant
Fondé en 1971, le syndicat national des entreprises artistiques et culturelles a ouvert un chemin significatif au service du secteur artistique en France. L’association représente près de 500 structures diverses, couvrant un large éventail du paysage culturel français. Ses membres se répartissent entre lieux labellisés du spectacle vivant (centres dramatiques, centres chorégraphiques, scènes nationales, centres nationaux de création musicale, pôles nationaux des arts du cirque, etc.), équipes artistiques et festivals. Les membres du Syndeac interviennent dans tous les champs disciplinaires et jouent un rôle central dans la défense et la promotion des arts de la scène.
Cette diversité reflète l’ampleur et la richesse de la scène culturelle en France, et le Syndeac s’engage à représenter et à défendre les intérêts de cette variété d’acteurs artistiques et culturels, contribuant ainsi à façonner l’avenir de la culture dans le pays.
242
compagnies
487
structures adhérentes
245
lieux
Le président
Nicolas Dubourg, directeur du Théâtre universitaire La Vignette, scène conventionnée d'intérêt national
Nicolas Dubourg, président du Syndeac depuis janvier 2021, dirige le Théâtre La Vignette – Université Paul Valéry à Montpellier depuis 2014. Après des études universitaires en économie et en sciences politiques, il a occupé des postes administratifs à Marseille et Montpellier avant de rejoindre le Théâtre la Vignette, scène conventionnée d’intérêt national. Son engagement réside notamment dans la sensibilisation à la mutation écologique. Sous sa présidence, la parité hommes-femmes, la représentativité de la diversité et un renforcement des liens avec les collectivités territoriales demeurent des priorités. Il aspire à faire du Syndeac un syndicat inclusif et représentatif de l’ensemble du secteur artistique, tout en mettant l’accent sur l’art comme service public.
Le bureau
Au coeur de l'action syndicale
Fabienne Chognard
Le Dôme Théâtre, Albertville
Béatrice Hanin
Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire
Jérôme Bardeau
Asar
Joris Mathieu
Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon
Nicolas Dubourg
Théâtre la Vignette | Université Paul-Valéry 3, Montpellier
Mélanie Perrier
Cie 2 Minimum
Jérôme Montchal
Équinoxe, scène nationale de Châteauroux
LE CONSEIL NATIONAL
Des voix plurielles pour le présent et l'avenir du spectacle vivant
Le Conseil National du Syndeac représente une mosaïque dynamique d’acteurs du spectacle vivant en France. Lieux et équipes artistiques travaillent ensemble pour faire entendre la pluralité des voix des professionnels du spectacle vivant. Composé de membres issus de divers horizons artistiques et géographiques, le conseil incarne la diversité du secteur. La parité femmes-hommes y est de règle. Il se penche sur des questions cruciales, élabore des stratégies et prend position sur les enjeux qui touchent les acteurs du spectacle vivant. Ce conseil joue un rôle vital dans la représentation des intérêts du secteur auprès des institutions publiques, contribuant ainsi à façonner une scène artistique florissante et inclusive en France.
Catherine Meneret
CCN de Caen
Laurent Dréano
Maison de la Culture d'Amiens
Chloé Dabert
Comédie de Reims
François Ben Aïm
Cie CFB 451
Anne Monfort
Cie Day for Night
Martin Palisse
Le Sirque, Pôle national cirque à Nexon
Bérangère Vantusso
L'Olympia, CDN de Tours
Bouba Landrille Tchouda
Cie Malka
Robin Renucci
La Criée, CDN à Marseille
Édouard Chapot
Théâtre 14
Amandine Truffy
Compagnie Pardès Rimonin
les délégations régionales & CESER
Un ancrage territorial pour défendre et promouvoir la culture
Cliquez pour voir les coordonnées des délégations régionales
- Joris Mathieu (titulaire)
- Emilie Flacher (suppléante)
✉️ region.aura@syndeac.org
CESER : Céline Le Roux, directrice adjointe du Théâtre Nouvelle Génération
- Nicolas Royer (titulaire)
- Leyla Rabih (suppléante)
✉️ region.bfc@syndeac.org
- Marion Poupinet (titulaire)
- Jérôme Bardeau (suppléant)
✉️ region.bretagne@syndeac.org
CESER : Madeleine Louarn, metteure en scène, Atelier Catalyse, ancienne présidente du Syndeac
- Jérôme Montchal (titulaire)
- Camille d’Angelo (suppléante)
✉️ region.cvl@syndeac.org
CESER : Raïssa Kim, directrice adjointe du Centre Chorégraphique National d’Orléans
- Bruno Lobé (titulaire)
- Amandine Truffy (suppléante)
✉️ region.grand-est@syndeac.org
CESER : Anne-Gaëlle Samson, directrice adjointe du Centre Culturel André Malraux – Scène nationale de
- Joséphine Checco (titulaire)
- Stéphane Frimat (suppléant)
✉️ region.hdf@syndeac.org
CESER : Didier Thibaut, ancien directeur de la Rose des Vents – Scène nationale de Villeneuve d’Ascq
- Margot Quénéhervé (titulaire)
- Édouard Chapot (suppléant)
✉️ region.idf@syndeac.org
CESER : Cécile Backès, metteure en scène, ancienne directrice de la Comédie de Béthune et ancienne vice-présidente du Syndeac
- Solène Racapé (titulaire)
- Pierre Morice (suppléant)
✉️ region.normandie@syndeac.org
- Jean-Christophe Boissonnade (titulaire)
- Anne Théron (suppléante)
✉️ region.nva@syndeac.org
CESER : Élodie Couraud, directrice adjointe du Sirque, Pôle national du cirque de Nexon
- Samuel Mathieu (titulaire)
- Sandrine Mini (suppléante)
✉️ region.occitanie@syndeac.org
CESER : Laetitia Hebting, administratrice du Théâtre la Vignette – Université Paul-Valéry 3 à Montpellier
- Yves Jourdan (titulaire)
- Marilyn leray (suppléante)
✉️ region.pdl@syndeac.org
- Valérie Lafont
✉️ region.reunion@syndeac.org
- Marie Didier (titulaire)
- Robin Renucci (suppléant)
✉️ region.sud@syndeac.org
Jérôme Montchal (titulaire)
Camille d'Angelo (suppléante)
CESER : Raïssa Kim, directrice adjointe du Centre Chorégraphique National d’Orléans
Samuel Mathieu (titulaire)-
Sandrine Mini (suppléante)
CESER : Laetitia Hebting, administratrice du Théâtre la Vignette - Université Paul-Valéry 3 à Montpellier
Marie Didier (titulaire)
Robin Renucci (suppléant)
Joris Mathieu (titulaire)
Émilie Flacher (suppléante)
Représentante CESER : Céline Le Roux, directrice adjointe du Théâtre Nouvelle Génération
Jean-Christophe Boissonnade (titulaire)
Anne Théron (suppléante)
CESER : Élodie Couraud, directrice adjointe du Sirque, Pôle national du cirque de Nexon
Marion Poupinet (titulaire)
Jérôme Bardeau (suppléant)
CESER : Madeleine Louarn, metteure en scène, Atelier Catalyse, ancienne présidente du Syndeac
Yves Jourdan (titulaire)
Marilyn Leray (suppléante)
Solenne Racapé (titulaire)
Pierre Morice (suppléant)
Margot Quénéhervé (titulaire)
Edouard Chapot (suppléant)
CESER : Cécile Backès, metteure en scène, ancienne directrice de la Comédie de Béthune et ancienne vice-présidente du Syndeac
Bruno Lobé (titulaire)
Amandine Truffy (suppléante)
CESER : Anne-Gaëlle Samson, directrice adjointe du Centre Culturel André Malraux - Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy
Joséphine Checco (titulaire)
Stéphane Frimat (suppléant)
CESER : Didier Thibaut, ancien directeur de la Rose des Vents - Scène nationale de Villeneuve d'Ascq
La réunion
Valérie Lafont
Lalanbik - Centre de ressources pour le développement chorégraphique - Océan Indien
L’ÉQUIPE PERMANENTE
Une équipe au service de l'action syndicale
💡 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à passer par notre formulaire de contact
Historique
Les présidents dans l'histoire du Syndeac
De la genèse de notre organisation jusqu’à nos luttes syndicales les plus récentes, chaque président a imprimé sa marque distinctive, apportant ainsi une contribution significative à notre mission de soutien et de promotion des intérêts du secteur du spectacle vivant. Chaque période a été le théâtre de défis syndicaux spécifiques, mais l’engagement a toujours été la force motrice du Syndeac. Chaque transition présidentielle a été un chapitre dans l’histoire de notre organisation syndicale, reflétant les évolutions du monde du spectacle vivant et une détermination à faire face aux défis actuels et à venir.
Nicolas Dubourg, né en 1979, dirige le Théâtre la Vignette à l’Université Paul Valéry de Montpellier depuis 2014. Théâtre universitaire reconnue « Scène conventionnée d’intérêt national », la Vignette symbolise une partie de l’engagement syndical du nouveau président du Syndeac, à la fois dans l’affirmation de l’exigence des formes artistiques et dans la relation structurelle à construire avec un public jeune. Militant du théâtre universitaire, Nicolas Dubourg incarne un engagement de service public de l’art et la culture qui sera au cœur de son mandat. Après des études d’économie et de sciences politiques, il débute sa carrière comme administrateur à Marseille (les Bancs Publics) avant de rejoindre la Vignette alors dirigée par Frédéric Sacard. En parallèle, il est formateur et chargé de cours (CNFPT, Université, formation professionnelle) dans le domaine des politiques publiques de la culture. Son engagement militant l’a conduit à travailler depuis de nombreuses années autour des enjeux de la décentralisation culturelle, de la transformation écologique et plus généralement des nouvelles modalités d’action publique en faveur de l’émancipation.
Née en 1964, ancienne élève de l’École normale supérieure-Ulm, agrégée de lettres modernes, Marie-José Malis enseigne dans plusieurs Universités et Écoles. Elle est aussi attachée linguistique en Russie et en Estonie pour le Ministère des Affaires étrangères. Elle a aussi une expérience de scénariste pour des séries de fiction. Elle a dirigé un service théâtre pour une ADDM sous double tutelle du département des Pyrénées-Orientales et de la DRAC Languedoc-Roussillon. De 1994 à 2014, elle dirige la compagnie la Llevantina, compagnie conventionnée de 2002 à 2014, implantée dans les Pyrénées-Orientales, puis en résidence, notamment, au Théâtre Garonne ainsi qu’au Forum de Blanc-Mesnil. Depuis janvier 2014, Marie-José Malis dirige, avec Frédéric Sacard, La Commune, Centre Dramatique National d’Aubervilliers. Elle y crée l’École des Actes : école pour les migrants et pour les jeunes en décrochage scolaire, fondée et animée par des intellectuels et des artistes. Marie-José Malis est convaincue plus que jamais de l’importance de l’émancipation individuelle et collective de la transformation sociale de la société par l’art et la culture. Elle prône un « aggiornamento » de la culture et lors de son mandat au Syndeac, elle alerte le pouvoir sur la nécessité d’un plan de relance pour la culture. Parallèlement, elle lance le syndicat dans un mouvement de réforme, en mettant en œuvre tous les outils de communication pour améliorer les services aux adhérents.
Madeleine Louarn, née en 1957, éducatrice spécialisée, entre dans le monde du théâtre par la pratique de la mise en scène avec des acteurs handicapés mentaux. Elle apprend le théâtre en le faisant, convaincue par son pouvoir d’émancipation, persuadée que la question de l’Art, la question du Beau peuvent devenir celle de tous, quels que soient les individus, leur histoire, leur extraction, leurs déficiences. En 1984, elle crée Catalyse, une compagnie de théâtre amateur qui devient bientôt permanente et professionnelle, au sein du centre d’aide par le travail de Morlaix. Metteure en scène et directrice du Théâtre de l’Entresort, elle met en scène des textes classiques ou contemporains dans des spectacles dont les acteurs sont handicapés mentaux et font partie de l’Atelier Catalyse en Bretagne. C’est la première femme et directrice de compagnie élue présidente du Syndeac. Elle a fortement oeuvré à adapter les délégations régionales aux transformations profondes liées à la réforme territoriale (fusion des régions) ainsi qu’au transfert des compétences européennes sur les régions. C’est pendant son mandat qu’a été négocié l’accord vertueux sur les annexes 8 et 10 de de l’assurance chômage de 2016.
Né le 29 avril 1953, ancien professeur de maths, François Le Pillouër est administrateur de la compagnie du Grenier de Bourgogne de 1980 à 1985. Il co-fonde et dirige Nouvelles scènes de 1983 à 1988. En 1989, il dirige Artemps, association chargée de dynamiser la création contemporaine théâtrale et chorégraphique. En 1990, il crée le festival Théâtre en Mai. En 1994, il est nommé directeur du Théâtre National de Bretagne à Rennes jusqu’en 2016 et en fait TNB un outil envié. Avec Mettre en scène, festival d’avant-garde créé en 1995, il fait venir des metteurs en scène de renommée internationale comme Ostermeier, Garcia, Castellucci. Lors de son mandat au Syndeac, François Le Pillouër est en opposition frontale avec le Président, Nicolas Sarkozy dans le cadre de la lettre de mission adressée à la ministre Christine Albanel.
En janvier 1991, Francis Peduzzi, né en 1956, est nommé directeur du Centre de développement culturel de Calais. Dès la création du label (1991), la structure devient scène nationale, sous l’intitulé le Channel. Alors sans lieu propre, le Channel a maintenant une adresse sur le site rénové (avec Patrick Bouchain), des anciens abattoirs de la Ville de Calais. Inaugurés en 2007, ce sont plus de 14000 mètres carrés avec salles de spectacle, chapiteau, lieux de résidence, restaurant et librairie, qui sont entièrement dévolus à l’activité culturelle et artistique. Le Channel est ouvert et fonctionne chaque jour de l’année. En tant que président de Syndeac, il a la volonté d’ouvrir les portes du syndicat, de reconnaître les collectivités territoriales comme interlocuteurs légitimes, et d’engager le Syndeac sur une réflexion approfondie de l’ensemble du secteur sur le sens d’une politique publique de la culture.
Né en 1963, comédien et metteur en scène français, Stéphane Fiévet, au long de son parcours professionnel, associe création artistique et responsabilités culturelles. Cofondateur en 1991 de la compagnie théâtrale Terra Incognita, il crée alors à Epernay Le Salmanazar, successivement théâtre missionné puis scène conventionnée. Au Syndeac, Il participe notamment à la création de la Fédération nationale des Employeurs du spectacle vivant (Feps). A ces divers titres, il participe activement aux négociations liées au régime des intermittents du spectacle. En 2010, il est nommé Délégué au théâtre au Ministère de la culture et de la communication. En novembre 2013, il est nommé Directeur du Centre national du Théâtre. En 2014, il rejoint Anne Hidalgo, en qualité de conseiller spécial auprès de la Maire de Paris, chargé des grands événements. En janvier 2019, il devient directeur de la culture du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024.
Jean-Claude Fall, né en 1947, est un metteur en scène de théâtre et d’opéras, et directeur de théâtres français. De 1974 à 1977, il a co-dirigé l’Atelier Philippe Adrien, et la compagnie « La Manufacture » de 1978 à 1982. En 1982, il fonde le théâtre de la Bastille qu’il dirige jusqu’en 1988. Il est directeur du théâtre Gérard Philippe, centre dramatique national de Saint-Denis de 1989 à 1997. Il dirige le théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier de 1998 à 2009. La Manufacture Compagnie Jean-Claude Fall est créée en mai 2010.
Michel Orier, né en 1958, conduit de 1982 à 2000 le chantier de rénovation d’une des premières maisons de la culture, construite par André Malraux ; il est directeur de la Maison de la culture d’Amiens de 1991 à 2000. Impliqué dans l’observation et la mise en œuvre des politiques culturelles, il préside la commission nationale sur le jazz et les musiques improvisées (1993-2000), est membre de la commission présidé par Jacques Rigaud pour la refondation des politiques. Il abandonne la plupart de ses prérogatives en 2000 quand il devient conseiller technique chargé du spectacle vivant au cabinet de la ministre de la Culture Catherine Tasca, au sein du gouvernement Lionel Jospin. En 2002, il dirige de nouveau une maison de la Culture, celle de Grenoble (MC2). Il mènera à son terme un chantier de requalification de 42 M€ et rouvrira en 2004 une institution qui est devenue depuis la première scène nationale de France. Le 22 août 2012, il est nommé directeur général de la Création artistique au ministère de la Culture. Il succède à Georges-François Hirsch. Il quitte ce poste le 4 janvier 2016 pour devenir inspecteur général des affaires culturelles au Ministère de la Culture et de la Communication. Il est nommé directeur de la musique et de la création culturelle à Radio France en 2016.
Jean Parthenay a été directeur de la scène nationale La Passerelle de Saint-Brieuc de 1993 à 2002. Très bon gestionnaire, il a été reconnu pour sa pugnacité, son ardeur à concentrer les moyens de l’établissement au profit du spectacle vivant et d’une production forte. Il préside le Syndeac de 98 à 99 mais il a également été secrétaire général du Syndeac en 2003. Il est ensuite directeur délégué au Théâtre équestre Zingaro.
Didier Thibaut crée et dirige en 1982 pendant quatre ans le CDC (Centre de développement culturel) de Boulogne-sur-Mer. Il est le plus ancien des directeurs de scènes théâtrales subventionnées, à la tête de La Rose des Vents de Villeneuve d’Ascq de 1988 à 2018. Quand il arrive, La Rose des Vents est reconnue mais traverse une crise financière et une crise de public. En 1990, le Ministère de la Culture crée le label Scène nationale et La Rose des Vents est l’un des premiers théâtres à être labellisé. Cette stabilité institutionnelle s’accompagne d’un budget en conséquence. Il a fallu ensuite trouver une identité propre alors que le paysage culturel se développait dans la métropole lilloise. L’action que Didier Thibaut mène à la direction de La Rose des Vents est saluée par le Ministre car il en a fait une scène de référence au niveau international. Deux actions emblématiques sont à retenir lors de son mandat au Syndeac : l’organisation en 1996 du premier rassemblement public du syndicat contre le gel budgétaire du gouvernement Juppé. La manifestation qui se tient Place du Palais Bourbon est suivie de rencontres des députés. La même année, Didier Thibaut organise une manifestation à Toulon avec un train spécial au départ de Paris pour soutenir Gérard Paquet et Châteauvallon contre le Front National. En 1997, il participe avec Catherine Trautmann et son cabinet aux discussions de la Charte de service public et aux premières réflexions sur les contrats d’objectifs. Le Syndeac s’ouvre aux Théâtres missionnés (aujourd’hui les Scènes conventionnées).
Christian Schiaretti, né en 1955 à Paris, est un metteur en scène français. De 1991 à 2002, il est directeur de la Comédie de Reims, Centre Dramatique National. Il est alors le plus jeune directeur d’une telle institution. Très vite, il souhaite que la notion de « maison théâtre » reprenne tout son sens, c’est-à-dire celui d’une maison où habitent des artistes. Ainsi s’est formée, à Reims, une troupe de douze comédiens permanents, la première à voir le jour depuis les riches heures du début de la décentralisation. Il est de 2002 à 2019 directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne.
Michel Dubois, né en 1937, après des études au Centre Dramatique National de l’Est, est assistant de Jean Dasté à la Comédie de Saint-Etienne en 1961. Directeur de la Comédie de Caen en 1973, il favorise un répertoire d’écritures contemporaines. Il est directeur du Nouveau Théâtre de Besançon de 1997 à 2003, pour lequel il a participé à sa mise en place en 1970. Il est élu adjoint chargé de la Culture à Caen en 2008. Il se retire de cette fonction en janvier 2009, faute d’avoir les moyens de mettre en œuvre une politique et des choix culturels représentatifs dans un conseil municipal de gauche.
Patrick Guinand, né en 1947, est un metteur en scène de théâtre et d’opéra français. Agé de trente-quatre ans, il débute au Théâtre de Bourgogne, puis crée sa compagnie, le Théâtre du double. De 1981 à 1983 il est directeur du Jeune Théâtre National à Paris.
Denis Guénoun, né en 1946, est un homme de théâtre, metteur en scène, universitaire. Il fonde et anime la compagnie « l’Attroupement » de 1975 à 1982, puis celle du « Grand Nuage de Magellan » de 1982 à 1990. De 1986 à 1990, il exerce les fonctions de directeur du Centre dramatique national de Reims. Denis Guenoun est agrégé de philosophie et professeur de littérature française (théâtre) à l’Université de Paris IV-Sorbonne depuis septembre 2000. Il est également auteur, comédien, musicien et metteur en scène.
Né en 1967, Jacques Blanc est étudiant en lettres à Lyon quand il rencontre le théâtre. Ce docteur ès lettres, qui fut l’assistant de Roger Planchon et de Jacques Rosner au TNP de Villeurbanne, puis de Patrice Chéreau, mais aussi journaliste à « Libération », directeur adjoint du Théâtre national de Strasbourg et directeur de la Maison de la culture de Grenoble, œuvre également dans les cabinets ministériels auprès de Jack Lang et de François Léotard. En 1986, il quitte ses fonctions au Syndeac pour rejoindre le ministère de la Culture. Jacques Blanc est directeur de la scène nationale du Quartz, à Brest de 1989 à 2010. Il est nommé au conseil de création artistique créé par Nicolas Sarkozy en 2008.
Après des études d’ingénieur, d’urbaniste et de recherche en ethnologie sociale, Claude Malric conçoit des équipements collectifs pour la ville des Ulis. Mais, dès 1974, il crée le Centre d’action culturelle de la vallée de Chevreuse et produit des spectacles avec Michel Lonsdale. En 1985, il crée à Orléans, sa compagnie de spectacle expérimental ; dans la foulée, il prend les commandes du Centre d’art contemporain. En 1988, il dirige le Centre de production chorégraphique d’Orléans, puis en 1993 le Carré Saint-Vincent, qui réunit théâtre et art contemporain. Ni metteur en scène ni artiste, Claude Malric fait partie des programmateurs élus présidents du Syndeac entre 1982 et 1986 qui contribuent cependant à personnaliser nettement le projet des établissements autour d’un directeur, en défendant une ligne artistique engagée dans l’innovation esthétique.
Né en 1942, Jean-Pierre Vincent a commencé le théâtre en compagnie de Patrice Chéreau au Lycée Louis-le-Grand. Avec Jean Jourdheuil il fondera le Théâtre de l’Espérance en 1972. En 1975, il prend la direction du Théâtre National de Strasbourg. Il y donne une place importante à l’expérimentation théâtrale ainsi qu’à un répertoire marqué par l’Histoire de France, particulièrement les conflits politiques et sociaux du pays. Dans les années 70, de jeunes metteurs en scène s’imposent dans les établissements puis au sein du Syndeac et s’affirment comme des intellectuels et non comme de simples régisseurs, Jean-Pierre Vincent est l’exemple type des metteurs en scène de cette génération. Il défend une logique d’autonomisation des artistes vis-à-vis du pouvoir. En 1983, il est nommé administrateur de la Comédie-Française. En 1990,après quatre années de « liberté », il prend la direction du Théâtre des Amandiers à Nanterre qu’il quitte en 2001. Il fonde alors, sa nouvelle compagnie : « Studio Libre ». Subventionnée par le ministère de la Culture, la compagnie entreprend des co-productions avec les grands théâtres et les Écoles supérieures..
Comédien français, metteur en scène et directeur de théâtre, Jean Danet est né en 1924 et mort en 2001. En 1959, avec ses cachets de comédien, il achète cinq camions, des remorques transformées en roulottes, des chaises et des gradins. Avec quelques projecteurs et une camionnette aménagée en cabine son, Jean Danet part pour sa première tournée sous un chapiteau de 400 places. C’est le succès et en 1962, les Tréteaux ont déjà parcouru en trois ans 30 000 km et donné plus de 500 représentations théâtrales. Ils reçoivent leur première subvention ainsi que le titre de Troupe Permanente Les Tréteaux de France, en 1974, deviennent centre dramatique national. Jean Danet en assurera la direction jusqu’en 2001. Avec les 2 précédents présidents, il partage des trajectoires communes et une vision du théâtre forgée par un idéal théâtral basé sur un ancrage local pérenne de troupes propre à la génération de la « décentralisation ».
Né en 1940, comédien et metteur en scène de théâtre français, Pierre Vielhescaze, est militant communiste du théâtre populaire. Il incarne la génération de la seconde décentralisation. Il participe sous la direction de Gabriel Garran à la création du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers. A 28 ans, il crée en 1968 et dirige pendant sept ans son propre théâtre, le Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne Billancourt, considéré à l’époque comme le plus moderne de la banlieue parisienne, dont il assure la scénographie, la préfiguration. Il a été l’un des présidents fondateurs du Syndeac, regroupant les responsables des Maisons de la Culture. C’est en particulier sous sa présidence que furent négociés et signés les six premiers contrats de Centres Dramatiques pour l’Enfance et la Jeunesse et les conventions collectives de la profession.
Georges Goubert, né en 1926, est co-fondateur du Centre dramatique de l’Ouest, à Rennes (TNB aujourd’hui). Lors de la grande période de la décentralisation culturelle, il propose la création du Syndeac avec Jean Danet et Robert Gilbert. Il rassure ainsi les membres inquiets à l’idée d’intégrer un syndicat patronal, en affirmant son refus du corporatisme et en défendant le spectacle vivant solidairement avec les syndicats de salariés. Il envoie une lettre aux futurs adhérents : « Nous sommes à certains égards des patrons, que nous le voulions ou non, et ceci entraîne pour nous des responsabilités que nous n’avons pas le droit d’esquiver. […] Mais nous ne nous sommes pas groupés pour sauvegarder des positions personnelles. […] Nous devons nous situer dans une perspective dynamique ». En 1975, le contrat d’administrateur à la Comédie de l’Ouest de Georges Goubert n’est pas renouvelé par l’État. Il part alors pour Paris, au théâtre de Chaillot, puis à la Comédie-Française où il finit sa carrière comme conseiller technique.