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Le Syndeac, membre du collectif Nos services publics

Dans le prolongement des réflexions menées sur le service public de la culture, le Syndeac est désormais membre du collectif “Nos services publics”. 

Cette adhésion s’est incarnée pour la première fois lors du débat plénier organisé le 5 juillet à Avignon, en présence d’Arnaud Bontemps, co-porte-parole du collectif. En publiant son livret Pour un service public de l’art et de la culture en 2022, le Syndeac mettait au centre du débat la caractérisation de la culture comme “service public”. Les structures culturelles subventionnées sont-elles d’intérêt général ? Les spectatrices et spectateurs, visiteuses et visiteurs, les publics de la culture, sont-ils des “usagers” au même titre, par exemple, que les malades sont des usagers de l’hôpital et les élèves des usagers de l’école ? Le livret répondait à ces questions par l’affirmative et entendait faire de la culture un service public “comme un autre” : santé, éducation, logement, justice, transports… Cette position est devenue, au fil des mois, un véritable leitmotiv syndical, largement entendu – et souvent repris – par les responsables politiques. Mais cette première victoire symbolique devait être suivie d’effets.

Les membres du Syndeac ont régulièrement souhaité que les actions de défense du service public de la culture s’ouvrent à d’autres champs afin de créer des passerelles – de vocabulaire, de revendications – avec les autres services publics. 

Le Syndeac a adhéré en juin 2024 au collectif Nos services publics : fondée en 2021, cette association est composée de fonctionnaires, d’agents publics et de personnes morales qui, face à la perte de sens de leurs missions et aux politiques d’austérité menant au démantèlement des services publics, ont décidé de s’engager pour analyser, interpeller et re-construire.

Cette adhésion doit renforcer nettement notre capacité à agir ensemble, à lier les mobilisations du service public de la culture aux mobilisations des autres services publics, et inversement. Être en mesure de mobiliser au-delà du secteur culturel pour des enjeux qui nous sont propres ; être en mesure d’aller soutenir des mobilisations dans la santé, l’éducation ou la justice ; être en mesure d’apporter des réponses communes à des problèmes communs : voilà ce que la force du collectif devra nous apporter.

Invité de notre débat plénier d’Avignon (“L’affaiblissement du service public de la culture : une opportunité de plus pour l’extrême droite ?”), Arnaud Bontemps, co-porte-parole du collectif, a eu pour la première fois l’occasion de matérialiser cette coopération. Tenu quelques jours avant le second tour des élections législatives anticipées, ce débat a révélé de nombreuses interrogations communes aux services publics en cas d’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir.

« Tisser des liens forts entre tous les services publics »

« Un devoir de désobéissance quand l’ordre qu’on reçoit est manifestement illégal »

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