Dans le prolongement des réflexions menées sur le service public de la culture, le Syndeac est désormais membre du collectif “Nos services publics”.
Les membres du Syndeac ont régulièrement souhaité que les actions de défense du service public de la culture s’ouvrent à d’autres champs afin de créer des passerelles – de vocabulaire, de revendications – avec les autres services publics.
Cette adhésion doit renforcer nettement notre capacité à agir ensemble, à lier les mobilisations du service public de la culture aux mobilisations des autres services publics, et inversement. Être en mesure de mobiliser au-delà du secteur culturel pour des enjeux qui nous sont propres ; être en mesure d’aller soutenir des mobilisations dans la santé, l’éducation ou la justice ; être en mesure d’apporter des réponses communes à des problèmes communs : voilà ce que la force du collectif devra nous apporter.
Invité de notre débat plénier d’Avignon (“L’affaiblissement du service public de la culture : une opportunité de plus pour l’extrême droite ?”), Arnaud Bontemps, co-porte-parole du collectif, a eu pour la première fois l’occasion de matérialiser cette coopération. Tenu quelques jours avant le second tour des élections législatives anticipées, ce débat a révélé de nombreuses interrogations communes aux services publics en cas d’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir.
« Tisser des liens forts entre tous les services publics »
« Un devoir de désobéissance quand l’ordre qu’on reçoit est manifestement illégal »