Le Syndeac a pris connaissance de l’invitation publique à un Grand débat de la culture, organisé par Beaux-Arts Magazine et la fondation du patrimoine. Il s’étonne de cette initiative qui se déroulera exclusivement à Paris dans des lieux qui ne symbolisent pas exactement ce à quoi le Grand débat national semblait devoir répondre. Il est singulier de privilégier le débat « parisien » au lieu de celui qui se déroule déjà dans les territoires (Nanterre, Toulouse, Tours, …). Le Syndeac relève également que ces échanges conduits sous l’égide d’un magazine et d’une fondation donne un éclairage pour le moins restrictif aux enjeux de la Culture.
Les enjeux de politique publique en faveur de la culture nécessitent une parole politique du Président de la République, que nous attendons depuis 20 mois. Le Syndeac reste profondément attaché au débat et ne cesse de formuler des propositions sérieuses et concrètes. Le Syndeac avait alerté très tôt le pouvoir sur le risque que de nouvelles couches de la population connaissent le sentiment de leur déclassement, et l’angoisse de voir que la Culture ne fabriquait plus pour leurs enfants les éléments de l’ascension sociale.
Le débat doit se passer au plus près des territoires avec l’ensemble des parties prenantes dont la diversité est remarquable dans le réseau de la décentralisation que nous représentons.